dimanche 27 janvier 2008

Le Basilic


Alexandre le Grand dut affronter en plein désert un basilic aux proportions énormes. féru de mythologie, le conquérant n'ignorait pas que, comme les gorgones, les basilics sont tués net par leur propre reflet.
A première vue, le basilic n'est qu'un serpent comme bien d'autres. Il mesure 50 cm environ.Si vous l'examinez attentivement, vous vous rendez vite compte qu'il a pourtant des pattes et une tête de coq, crête comprise, et des ailes. Couvert de plumes ou d'écailles, il porte parfois une couronne, ou une t
ache blanche sur la tête. C'est probablement cet ornement qui lui a valu son nom, venu du grec basileos, qui signifie roi.
Ne vous attardez pas en présence d'un basilic. Fuyez tandis qu'il est encore temps, car le regard de ce reptile (ou d'après certaine sversions, son souffle) provoque une mort immédiate. Selon certains témoins, il peut littéralement "frire" un oiseau en plein vol !
Le roi Alexandre le Grand avait trouvé un moyen pour s'en défendre : un bouclier orné d'un miroir. Ainsi, les basilics dont il croisa la route lors de sa conquête de l'Inde mouraient d'avoir vu leur propre regard dans le reflet.
Le cri du coq est aussi une bonne arme : à peine entend-il le cocorico que le basilic meurt dans les convulsions. la belette est également mortelle pour cet animal.
D'où viennent les basilics ? D'un oeuf de coq, encore faut-il que le coq ait eu la bonne idée de pondre à l'âge de 7 ou de 14 ans, et que son oeuf ait été couvé par un crapaud ou par un serpent.
Le basilic ne tue pas seulement ceux sur lesquels il fixe son regard : il entraîne le malheur dans les foyers s'il s'installe dans une fissure ou une anfractuosité des murs. Il adore le fond des puits, mais il empoisonne aussitôt l'eau.
Quel animal redoutable ! Pourtant, il a son utilité : si vous gravez son image sur une bague portée à l'annulaire de la main gauche, vous serez à l'abri du malheur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

JE TAIME SAM JTM JAIME BOCOUP LE BASILIC