lundi 28 janvier 2008

Le Phénix



Voilà un animal unique, mais universel ! Son nom évoque les Phéniciens, les Chinois le vénéraient et les Américains ont baptisé en son honneur la capitale de l'Etat de l'Arizona : Phoenix.
Le phénix est un oiseau dont il n'existe qu'un seul représentant au monde. Comment fait-il des petits ? Il n'en fait pas. Est-il donc immortel ? Pas tout à fait, mais presque !Le phénix vit en Arabie, ou peut-être en Ethiopie. Pour certains, il ressemble assez à un aigle sauf que son plumage est feu et or - rouge et jaune. Pour d'autres, il évoque un héron ou possède les plus belles parties des plus beaux oiseaux du monde. Il installe son aire près d'un puits où, chaque matin, il fait ses ablutions en chantant d'une voix mélodieuse.Sa nourriture se compose essentiellement d'encens et de cannelle.Cet animal extraordinaire a pour principale caractéristique de vivre 500 ans, puis de connaitre un curieux processus de régénération. Quand il sent que le moment est venu, le phénix rassemble des brindilles et des branches de plantes parfumées - celles dont il se nourrit - pour construire un nid aromatique qui est aussi un bûcher. Là, il s'enflamme spontanément, attise le feu par ses battements d'ailes et meurt au milieu d'agréables effluves. Mais tandis qu'il est réduit en cendres et que le brasier refroidit, on peut voir gazouiller un oisillon au milieu du foyer.
Un nouveau phénix. Le même qui a ressuscité ? Son fils ? Nul ne le sait. Toujours est-il que le phénix nouveau est revenu au monde pour une nouvelle période de cinq cents ans.
Ce processus de régénération explique qu'on utilise toujours de nos jours l'expression "renaître de ses cendres". Le phénix est aussi naturellement considéré comme le symbole de l'immortalité
.

Pegase


Quand Méduse eut la tête tranchée par Persée, nous dit la mythologie grecque, du sang répandu naquit un étrange et merveilleux cheval au pelage blanc et qui portait une paire d'ailes.Cet animal aussi rapide que le vent avait pour nom Pégase. Farouche, il avait la réputation de ne pas se laisser facilement approcher et s'envolait aussi souvent qu'il lui plaisait.Néanmoins, la déesse Athéna aida le jeune Belléphoron à dompter le fringant coursier. Elle lui donna un mors d'or pur que Pégase accepta sans broncher, ainsi le héros put-il bénéficier des merveilleuses capacités d'une monture extraordinaire.Mais Zeus prit ombrage de telles prouesses : il désarçonna le fier cavalier. Pégase fut accueilli dans le domaine des dieux, qui le placèrent parmi les constellations... où l'on peut toujours l'admirer.

L'Hippogriffe



Qu'advient-il quand on parvient à croiser un griffon avec une jument ?On obtient un hippogriffe, qui combine à la fois les qualités du lion et d'aigle de son père et celles de la gent chevaline de sa mère (en grec, hippos signifie cheval).
Comment se présente l'hippogriffe ?Avec un corps de cheval, à l'exception des pattes avant et du poitrail qui sont ceux d'un lion, d'une tête d'aigle et d'une grande paire d'ailes.
Magnifique animal, selon L'Arioste dans son épopée Roland furieux, l'hippogriffe servit de monture aux chevaliers de Charlemagne. Il vole mieux, plus vite et plus loin que tous les oiseaux. Comme l'aigle, il peut piquer à grande vitesse s'il en ressent la nécessité, pour fuir ou se défendre. A l'instar d'un cheval, l'hippogriffe peut avoir des réactions malicieuses, mais il est surtout fidèle et
toujours prêt à voler-galoper d'un continent à l'autre, à la vitesse de la lumière.
En fait, vous connaissez déjà l'hippogriffe ! Mais si ! Rappelez-vous...
Harry Potter et le prisonnier d'Askaban... l'hippogriffe était appelé Buck et largement inspiré des hippogriffes de la mythologie médiévale européenne !!
Une personne souhaitant approcher un hippogriffe doit le fixer dans les yeux sans cligner des yeux et le saluer en s'inclinant ; si l'animal s'incline à son tour, on peut le toucher et même le chevaucher. Les possesseurs d'hippogriffes sont tenus de les garder sous sortilège de désillusion pour éviter que les Moldus ne les aperçoivent.
Un sorcier ne doit surtout pas insulter un hipogriffe sinon ce serait peut-être la dernière chose qu'il ferait.
Les hippogriffes sont carnivores et extrêmement dangereux tant qu'ils ne sont pas dressés, et cette étape ne doit être prise en charge que par des sorciers ou sorcières qualifiés (ceci dit, les hippogriffes peuvent se nourrir d'insectes, d'oiseaux et de petits animaux comme les rats ou les furets).

les harpies




Rarement isolées, les harpies préfèrent chasser en bandes de vingt à trente individus. Outre leurs serres acérées, elles possèdent deux armes redoutables : leurs cris suraigus et une odeur nauséabonde !Mieux vaut éviter la rencontre avec cette étrange créature de la mythologie grecque. Vicieuse et méchante, elle cherche à faire souffrir autour d'elle.Bien qu'on ait peu de détails sur les harpies, on sait qu'elles ressemblent à des oiseaux géants à tête de femme, portant un bec de rapace, des seins lourds et des serres griffues. Les harpies traînent derière elles une telle odeur de charogne que leur pestilence fait s'évanouir les plus courageux !De nos jours, leur nom est passé à une variété d'aigle d'Amérique du Sud.Peu aimablement, il désigne aussi une femme au caractère acariâtre.

Le Loch Ness


Le Loch Ness est empli d'une eau douce chargée de tourbe. Une sombre demeure pour un hôte qui souhaite rester discret !
Pendant longtemps, bien des régions d'Ecosse sont restées très isolées. En 1933, vague de modernisation : on abat des arbres pour aménager une route le long d'un de ces lacs tout en longueur que les Ecossais appellent loch.Aussitôt, habitués, voyageurs et touristes qui longent le loch Ness - 35 km de long, 300 m de profondeur - témoignent avoir vu une créature mystérieuse sortant de l'eau une tête et un cou monstrueux, quelquefois aussi un dos bombé. Le monstre du loch Ness, bientôt amicalement baptisé Nessie, vient de faire son apparition dans le monde de l'étrange et du mystère.
En fait, le monstre du loch Ness n'est pas tout à fait un inconnu. Au VIe siècle, un saint moine qui vivait en ermite près du loch avait eu l'occasion de le chasser et la bête était retournée pour vivre dans les profondeurs. C'est donc seulement à partir de 1933, et la curiosité journalistique aidant, que le monstre du loch Ness va accéder au vedettariat. Les eaux du lac sont très troubles, parce qu'elles contiennent de la vase et de la tourbe en suspension, mais pourtant ces ondes, ce sombres et petites vagues ne pourraient-elles pas être des affleurements dus au monstre ? Ou ne sont-ce que des illusions d'optique ?
Il existe un organisme, le Loch Ness Investigations Bureau, qui a recueilli des milliers de témoignages - souvent fantaisistes, il faut bien le dire - de personnes ayant vu ou cru voir la bête. Ou même plusieurs bêtes. A partir de 1970, on a commencé à réaliser des photos sous-marines à déclenchement automatique avec flash. Certaines montrent une sorte de nageoire de forme inconnue (en losange), mais là encore, sans netteté et très difficile à interpréter. Les années passant, on essaya le sonar, sorte de radar aquatique, qui détecta de grosses masses vivantes se déplaçant sous l'eau entre 12 et 25 km à l'heure.On essaya aussi de poser des questions de bon sens. Le Loch Ness est quasiment stérile : ses eaux très froides ne récèlent pas d'algues, sauf aux abords des côtes (mais justement, l'animal ne se montre pas près des côtes) ; le poisson y est peu abondant. Reste la possibilité que le monstre se nourrisse de plancton (mais la tête aperçue par les témoins n'est pas celle d'un mangeur de plancton) ou de sédiments du fond, qui semblent peu abondants.
Or, il faut bien qu'une créature d'une telle masse se nourrisse. Peut-être alors des saumons qui font leur migration à proximité ?
Et puis, on voit mal une telle créature survivre des centaines d'années, et seule de surcroît. S'il y a une population de quelques membres qui se reproduisent, il y a aussi des cadavres. Dont on n'a naturellement jamais vu la trace.Et de quelle catégorie est le monstre, si monstre il y a ? Un reptile, du genre plésionaure, rescapé de la préhistoire et adapté au froid des profondeurs du loch ? Un mammifère, d'une race inconnue de phoque géant à long cou ? Un poisson d'une forme inédite? En tous cas, sûrement pas un batracien. Dernièrement, on a supposé qu'en fait, c'était un éléphant qui traverserait le loch et dont la trompe faisait penser à cette tête au long cou, tandis que le dos ressemblerait à une ondulation du corps de ce monstre...
Bref, le monstre du loch Ness reste encore un inconnu, même à la lumière des recherches actuelles. Son existence est improbable. Mais qui se risquerait à dire qu'elle est impossible ?

Le Manticore

En dépit de son visage aux traits vaguement humains, le manticore est à classer au rang des animaux fabuleux.
Extrêmement rapide, féroce, redoutable, son existence est évoquée depuis le Ve siècle avant J.C. Son cri rappelle celui d'une trompette. Créature sanguinaire, le manticore vit dans des régions désolées, désertiques, arides et solitaires.Comme son nom vient de l'ancien persan (mardikhouran signifie "mangeur d'hommes"), on peut penser que son habitat de prédilection est l'actuelle Asie centrale.

Le manticore se nourrit donc volontiers de chair humaine. Il possède un corps de lion au pelage non pas fauve mais brun ou noir rougeâtre. Sa queue est celle d'un scorpion dont le dard mesurerait une bonne cinquntaine de centimètres !
Sa tête évoque celle d'un homme à cela près que sa mâchoire va d'une oreille à l'autre et comprend trois rangées de dents coupantes comme des rasoirs qui lui permettent de déchiqueter ses victimes.
Le manticore s'attaque avec férocité à toute proie qui passe à sa portée, et les humains sont pour lui un mets de choix, au point qu'il n'en laisse rien : ni os, ni crâne, nu même vétements. Le manticore broie et avale tout ; lorsqu'un voyageur disparait dans une contrée isolée et qu'on ne retrouve rien de lui, c'est probablement qu'il a été victime d'un manticore.

dimanche 27 janvier 2008

Le Kraken




Qu'est réellement le kraken ?

On ne peut faire que des suppositions, car ce monstre laisse fort peu de survivants après l'une de ses attaques, et ceux qui restent en vie sont tellement effrayés qu'ils demeurent muets.
Hantant les flots de l'Atlantique nord, tel un poulpe géant, le kraken est non seulement terrifiant, mais immense. Il forme une masse gélatineuse d'environ 1,5 km de tour, quand il vient en surface et vogue. Comme il ne bouge pas, certains équipages croient qu'il s'agit d'un îlot, débarquent, font du feu sur cette étrange masse lisse et humide. Alors le kraken s'enfonce dans l'eau, les marins sont noyés ou dévorés par le monstre qui ne fait d'eux qu'une bouchée. Les navires eux-mêmes, brisés tel du petit bois, sont également avalés - c'est dire la taille monstrueuse de cet être de cauchemar.

Le calmar géant, lui aussi...

Depuis la nuit des temps, les marins affirmaient qu'il existe un type de calmar énorme tout autant qu'étrange et féroce. Ses tentacules monstrueux attrapent les imprudents et les emportent pour les noyer. On voyait des traces de ventouses grosses comme des culs de bouteille, sur des peaux de requins qui s'étaient défendus, ou même quelquefois sur le corps des rescapés.
Mais les zoologues ne voulaient pas y croire. Pure superstition ! disaient-ils. Ils niaient qu'une telle créature puisse exister, et ils avançaient de solides arguments biologiques pour cela. Jusqu'à ce qu'on trouve effectivement à de grandes profondeurs, dans des failles obscures, ces terribles calmars géants, dont les tentacules peuvent atteindre 4 mètres et plus.

D'autres monstres marins

Dans la Bible déjà, les textes font état d'un premier monstre marin, le Léviathan.
Mais ce monstre, hybride de poisson, de serpent et de dragon, se retrouve dans bien des mythologies orientales, en particulier phéniciennes.
Les légendes relatives aux monstres marins et aux serpents de mer se retrouvent le plus souvent, on s'en doute, chez les peuples marins. On en rencontre une quantité appréciable dans la mythologie scandinave.Une description nordique, faite au XVIe siècle, évoque une sorte de serpent long de 60 mètres et d'un diamètre de 2 mètres, qui venait jusqu'aux abords des côtes pour dévorer le bétail (veaux, agneaux, porcs) et quelquefois même les jeunes bergers.
La bête était noire, avec des yeux brillants et la tête dressée sur un long cou "comme un chapiteau sur une colonne".Dans les lacs irlandais - les loughs- on trouve des monstres qui évoquent vaguement Nessie, bien que leur profil les fasse ressembler à des chevaux, avec des petites oreilles dressées. D'ailleurs, leur nom irlandais, kelpies, signifie chevaux marins.
Seuls les saints et quelques héros parviennent à les combattre.

La Salamandre

Dans les bestiaires médiévaux, on vénère la salamandre comme un symbole de pureté, de permanence et de feu.A la renaissance, le roi François 1er l'adopte comme emblème avec la devise : "Je nourris et j'éteins".
La salamandre n'est pas un animal à proprement parler fantastique, car elle existe
bel et bien. C'est un batracien en forme de lézard, à la peau semée de taches jaunes sur fond noir.
La salamandre a eu pendant longtemps l'étrange réputation d'être totalement insensible aux effets du feu : elle pouvait traverser un brasier ou être jetée dans les flammes sans dommage, et avait la réputation d'avoir le sang tellement froid qu'elle éteignait tout feu dans lequel elle était jetée. D'ailleurs, chez les anciens Egyptiens, le hiéroglyphe "salamandre" signifiait "homme mort de froid". La peau de la salamandre sécrète en effet un venin corrosif qui peut, pendant quelques instants, la protéger réellement des effets de la chaleur, mais il semble que rien ne la prédispose à éteindre le feu.
La salamandre jouit d'une image ambiguë : si elle est censée traverser le feu et possède des vertus ignifuges, elle est aussi considérée comme un reptile répulsif et qui porte malheur.
Des légendes courent autour de ce pauvre animal : sa morsure peut tuer un homme ou le rendre chauve ; elle tue aussi la vache qui a l'infortune de la toucher avec son museau en paissant ; elle empoisonne les puits ou fait pourrir les fruits quand elle grimpe sur un pommier ; elle fait tourner le vin en vinaigre.
Jadis, on pensait s'éviter cent jours de purgatoire chaque fois qu'on tuait une salamandre...
Néanmoins, malgré cette mauvaise réputation, c'est la salamandre que le roi François 1er choisit comme emblème, lui donnant enfin une consécration. Il ne voulait voir en elle que la capacité à traverser les épreuves sans faiblir.

Le Basilic


Alexandre le Grand dut affronter en plein désert un basilic aux proportions énormes. féru de mythologie, le conquérant n'ignorait pas que, comme les gorgones, les basilics sont tués net par leur propre reflet.
A première vue, le basilic n'est qu'un serpent comme bien d'autres. Il mesure 50 cm environ.Si vous l'examinez attentivement, vous vous rendez vite compte qu'il a pourtant des pattes et une tête de coq, crête comprise, et des ailes. Couvert de plumes ou d'écailles, il porte parfois une couronne, ou une t
ache blanche sur la tête. C'est probablement cet ornement qui lui a valu son nom, venu du grec basileos, qui signifie roi.
Ne vous attardez pas en présence d'un basilic. Fuyez tandis qu'il est encore temps, car le regard de ce reptile (ou d'après certaine sversions, son souffle) provoque une mort immédiate. Selon certains témoins, il peut littéralement "frire" un oiseau en plein vol !
Le roi Alexandre le Grand avait trouvé un moyen pour s'en défendre : un bouclier orné d'un miroir. Ainsi, les basilics dont il croisa la route lors de sa conquête de l'Inde mouraient d'avoir vu leur propre regard dans le reflet.
Le cri du coq est aussi une bonne arme : à peine entend-il le cocorico que le basilic meurt dans les convulsions. la belette est également mortelle pour cet animal.
D'où viennent les basilics ? D'un oeuf de coq, encore faut-il que le coq ait eu la bonne idée de pondre à l'âge de 7 ou de 14 ans, et que son oeuf ait été couvé par un crapaud ou par un serpent.
Le basilic ne tue pas seulement ceux sur lesquels il fixe son regard : il entraîne le malheur dans les foyers s'il s'installe dans une fissure ou une anfractuosité des murs. Il adore le fond des puits, mais il empoisonne aussitôt l'eau.
Quel animal redoutable ! Pourtant, il a son utilité : si vous gravez son image sur une bague portée à l'annulaire de la main gauche, vous serez à l'abri du malheur.

A quoi sert la corne d'une Licorne

Voilà une denrée aussi rare que chère. Elle n'est vendue que par des apothicaires en qui on peut avoir toute confiance. Méfiez-vous de contrefaçons... il est si simple de se voir fournir de la simple poudre de corne de bovin en lieu et place de vraie corne de licorne !
Bien que nombreuses aient été les personnes persuadées de l'existence de la licorne - y compris le grand médecin du XVIe siècle Ambroise Paré - il faut savoir que la célèbre corne de licorne était la "corne", ou plus exactement la dent du narval, un gros mammifère marin doté d'une longue défense torsadée de presque trois mètres de long.
La pêche au narval fut frénétique au XVIe siècle et au XVIIe siècle. C'est du reste parce que l'animal a beaucoup été chassé qu'il est actuellement en voie de disparition : il en reste, estime-t-on, moins de cinquante mille.
La corne de licorne possède mille vertus.
Elle préserve de la peste et des sortilèges ou envoûtements des sorcières.Elle permet de déceler un plat empoisonné : un morceau posé sur un mets devient brûlant ou fumant au contact du poison ; plongé dans une boisson, il la trouble , si là encore, on a versé un produit louche dans le breuvage.
Mieux encore, en cas d'empoisonnement, la corne fait office d'antidote !
Enfin, mélangée à de la bave de dragon, elle rend fidèles les dames dont le mari part au loin.
Des rois de France, des papes, des ducs de Bourgogne ont possédé un fragment précieux de corne de licorne.
La famille royale d'Angleterre arbore une licorne sur son blason et son
étendard.

La Licorne

Voici le plus charmant des animaux fantastiques.
C'est comme un doux petit cheval entièrement blanc, dont la tête s'apparente parfois à celle d'une biche, et dont le front s'orne d'une belle corne fine, droite et torsadée, d'une longueur de 50 cm à 1m. On en voit plusieurs représentations dans la célèbre tapisserie de La Dame à la licorne, qui date du XVe siècle.

Il n'existe pas trente-six moyens d'approcher une licorne. Il faut être une jeune fille vierge et sage et s'installer dans un jardin, un pré ou une forêt, bien tranquillement. Si la jeune fille est parfaitement pure, la licorne posera la tête sur son sein ou ses genoux et s'endormira en toute confiance ! Mais attention ! Si la jeune fille dissimule quelque chose, alors la licorne, sans pitié, l'encornera et la tuera, car elle a horreur de la fausseté et de l'hypocrisie.
La licorne a toujours été un animal insaisissable, tant elle est vive, rapide et farouche malgré sa douceur.
Néanmoins, des chasseurs sans scrupules, avides de voler la fameuse corne, se servirent de jeunes filles comme appât en attendant qu'une licorne s'approche et s'endorme.Qui sait combien d'animaux furent ainsi capturés ? Sachez cependant qu'on ne retient pas une licorne en captivité : elle meurt rapidement de désespoir. On n'apprivoise pas non plus cet animal solitaire, mystérieux et sauvage.